J’utilise la méthode psychanalytique classique (Freudienne) qui peut être adaptée pour les patients souffrant de troubles du comportement alimentaire. Cette méthode se base sur le postulat de l’Inconscient, c’est-à-dire du fait que nos actes et par conséquent, nos symptômes sont déterminés par une volonté consciente mais aussi parfois par des mécanismes inconscients (mais susceptibles de devenir conscients) qui peuvent s’opposer à notre volonté consciente. Ceci explique le fait que les symptômes que nous entretenons nous-même peuvent nous mener vers des voies qui apparemment ne vont pas dans le sens de notre bien-être.
Pour le patient, le travail analytique consiste en diverses règles énoncées par FREUD dans "La psychanalyse" (Über Psychoanalyse, 1909):
L’association libre, dite "règle fondamentale" où il s’agit de dire tout ce qui lui vient à l’esprit, de penser à voix haute que ces pensées soient pertinentes ou non, triviales, ou bien personnelles voire intimes. Le but de cette association libre est de favoriser l’émergence des pensées inconscientes qui permettent de donner sens aux symptômes et de s’en débarrasser.
La présence aux séances. Cela va sans dire qu’il ne peut y avoir de travail efficace que si le patient vient à ses séances. En cas d’impossibilité de se rendre à votre séance, soit cette absence est prévue à l’avance et la séance est remplacée autant que possible, soit elle se fait au dernier moment ou la séance est simplement ratée ou oubliée et le prix de la séance est dû.
Vous êtes évidemment libre de cesser de consulter à tout moment mais votre décision doit m’être communiquée. Si elle me paraît injustifiée ou prématurée, il est de mon devoir de vous en faire part mais vous restez, bien entendu, libre de votre décision.
La règle dite d’abstinence, c’est-à-dire que la relation entre patient et analyste doit rester strictement thérapeutique, neutre. Ceci pour que le travail analytique ne soit pas parasité par d’autres enjeux que la guérison du patient. Les choix du patient ne risquent pas dans ce cas d’être orientés par les intérêts de l’analyste, puisque leur relation est uniquement thérapeutique.
Les séances sont généralement de 40 minutes, sauf dispositions contraires où elles peuvent être adaptées à la demande du patient. Elles se déroulent soit en face à face (assises) soit sur le divan en position allongée, en fonction de la situation la plus propice au travail psychanalytique.
La fréquence est habituellement d’une fois par semaine, parfois plus si c’est nécessaire et possible en fonction des paramètres de disponibilité de chacun.
Vu la difficulté pour certains expatriés, étudiants à l'étranger ou personne nécessitant des soins spécialisés s'ils vivent en province de trouver un thérapeute sur place peut être compensée par la possibilité de me consulter par SKYPE. Les rendez-vous sont fixés à l'avance comme pour une consultation classique.
La psychanalyse s’adresse à des personnes venant de leur plein gré, ayant un désir personnel de changer leur situation, avec de bonnes capacités d’élaboration verbale quel que soit leur niveau d’étude.
Le principe du volontariat est fondamental. En effet, l’être humain se caractérisant par une certaine résistance au changement, l’énergie à mettre en oeuvre pour changer réellement nécessite toutes les forces du sujet. Une forte réticence, voire une opposition au processus de changement, vide de sens la démarche et la rend inopérante.
Dans le cadre de personnes adultes et donc autonomes, il est important que le sujet prenne lui-même en charge les frais de sa démarche, par contre quand il s’agit d’adolescents ou de jeunes adultes, qui ne travaillent donc pas, le fait que les parents prennent en charge l’aspect financier du suivi ne constitue pas une contre-indication majeure même si cela peut parfois parasiter certains aspects.
Si la psychanalyse ne se présente pas comme une méthode rapide, ni miraculeuse, les clichés souvent entendus comme quoi une analyse doit durer des dizaines d’années sont largement exagérés. Cependant, il faut garder à l’esprit que l’analyse étant une approche complète de la personnalité la durée de traitement se situe en rapport avec l’importance et l’intensité des troubles.