Jean-Michel Huet: psychanalyste - sexologue

Accueil Présentation Psychanalyse et Psychothérapie Troubles alimentaires Troubles adolescence Sexologie Interventions média Coordonnées

Doctolib logo

SEXOLOGIE GÉNÉRALE

J.M. HUET - Diplomé de sexologie de l'université Paris V - Membre de L'AIHUS
(Association Inter Hospitalo Universitaire de Sexologie)



LA PRISE EN CHARGE SEXOLOGIQUE GENERALE S’ADRESSE AUX PERSONNES SOUFFRANT DE TROUBLES DE LA SEXUALITE.

Pour les deux sexes, ces troubles sont:

Manque ou absence de désir sexuel
Difficultés à atteindre l’orgasme
Addictions sexuelles
Troubles de l’identité sexuelle égo dystoniques (occasionnant des souffrances) tels qu’homosexualité mal assumée ou transsexualisme

Pour les femmes:
Dyspareunies (douleurs lors des rapports sexuels)
Vaginisme (contraction des muscles du vagin rendant tout rapport impossible)

Pour les hommes:
Difficultés d'érection
Ejaculation rapide (précoce)
Ejaculation retardée ou absente La consultation s’effectue en couple ou à titre individuel sur rendez-vous.

Je vous remercie de bien vouloir préciser à la prise de rendez-vous qu’il s’agit d’une consultation de sexologie, celle-ci prenant en général plus de temps qu’une consultation classique de psychothérapie. Elle se déroule de manière purement verbale, sans aucun contact physique entre le sexologue et le patient ou la patiente, sans examen physique ou qu'il soit nécessaire de montrer son corps, selon les prescriptions et l'éthique de l'école française de sexologie.

La durée de la consultation de sexologie est d’environ une heure. Selon les besoins et mes disponibilités, la fréquence des consultations se situe autour d’une fois par mois, parfois une fois tous les 15 jours si la situation le nécessite.

SEXOLOGIE SPÉCIALISÉE DES PERSONNES SOUFFRANT DE TROUBLES DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRES

J.M. HUET - Diplomé de sexologie de l'université Paris V - Membre de L'AIHUS
(Association Inter Hospitalo Universitaire de Sexologie)

Cette consultation s’adresse spécifiquement aux personnes souffrant de troubles du comportement alimentaires et de troubles de la sexualité. L’expérience clinique montre clairement que les personnes souffrant de TCA, quelle que soit la durée ou l’évolution de la maladie, ont plus de difficultés par rapport à la sexualité que la moyenne de la population. Les premiers résultats statistiques de l’étude « Sexualité et troubles du comportement alimentaire » que j’ai lancée en 2009 et qui continue à ce jour semblent le corroborer particulièrement.

En effet, tout semble démontrer que la sexualité des personnes souffrant que ce soit d’anorexie, de boulimie, de compulsions alimentaires est particulièrement touchée par la maladie, même quand les symptômes ont diminué, voire disparu. On peut même postuler que ces symptômes touchant la vie sociale, affective et sexuelle constituent le dernier refuge de la maladie. Ces personnes même considérées comme guéries au point de vue de la symptomatologie alimentaire ne jouissent pas pour autant d’une « santé sexuelle » au sens défini par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) entre 1972 et 1975 soit :

Ces trois points fondamentaux doivent être compris, selon l'OMS, comme étant des droits de l'individu et des devoirs de la société à leur égard.

La question de l’abord de la sexualité par les personnes atteintes de TCA est une question relativement nouvelle dans le champ thérapeutique, que ce soit dans le domaine de la lutte contre les troubles alimentaires ou de la sexologie générale.

En effet, l’accent a d’abord été porté sur la question de la survie et la continuation des nécessités vitales des sujets atteints de troubles alimentaires. La sexualité ayant la caractéristique paradoxale de ne pas être strictement nécessaire à la survie de l’individu, même si elle l’est à celle de l’espèce, la question de la sexualité avait été largement négligée dans l’abord thérapeutique des TCA. Maintenant que les progrès de la science médicale ont limité les risques vitaux pour les TCA mais aussi fourni à beaucoup de patients la possibilité de mener une vie autonome, la question de la qualité de vie de ceux-ci reste à poser de manière beaucoup plus fine.

Pour cela, la première consultation spécialisée de sexologie pour les personnes souffrant de troubles alimentaires a été mise en place. Celle-ci se fonde sur une double compétence en sexologie et sur les troubles alimentaires. L’approche sexologique générale manque le plus souvent d’une solide expérience des problèmes spécifiques posés par les symptômes des troubles alimentaires alors que les thérapeutes spécialisés dans les TCA ne possèdent que rarement voire exceptionnellement une compétence sexologique.

En effet, la spécificité des symptômes alimentaires nécessite une connaissance approfondie des peurs et des angoisses des sujets souffrant de TCA et de leurs conséquences sur la sexualité. Le travail sur les parties les plus intimes de l’histoire sexuelle et psycho-affective de la personne nécessite tact et franchise de la part de tous. Ceci d’autant plus que le vécu de la sexualité est généralement un sujet sensible, parfois traumatique, pour les personnes souffrant de TCA.

La prise en charge consiste dans un premier temps en un entretien de prise de contact, d’exposé du problème et de diagnostic, puis dans un second temps d’entretiens réguliers à la fréquence d’environ une fois par mois.

Elle se déroule de manière purement verbale, sans aucun contact physique entre le sexologue et le patient ou la patiente, sans examen physique ou qu'il soit nécessaire de montrer son corps, selon les prescriptions et l'éthique de l'école française de sexologie.

Les patients sont reçus soit seuls, soit en couple, chacun à son tour puis ensemble. Des conseils sont donnés à appliquer entre les consultations.